Agenda de Bort les
Orgues
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Bort
les Orgues
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Bort les Orgues - Le barrage
La Dordogne a toujours eu un rôle essentiel
dans la vie économique Bortoise. Longtemps
elle a été l'unique moyen de communication
qui permettait, grâce aux gabares, d'exporter
les productions locales comme le bois ou le drap tissé
pour fabriquer les voiles des navires. L'industrie
a utilisé sa force motrice. L'agriculture lui
doit les alluvions déposés par ses crues
et qui ont fertilisé les champs.
Pourtant, dès la fin du XIXème siècle,
les choses ont bougé. L'arrivée du chemin
de fer a chassé les gabares et amené
les premiers touristes: les pêcheurs équipés
comme des "Tartarins" et les champions de
canoë qui descendaient la Dordogne en luttant
pour éviter les rapides.
Mais la construction du barrage a bouleversé
cette économie. La vie rurale a été
engloutie sous plusieurs mètres d'eau et les
champs les plus hauts sont devenus des plages où
les visiteurs profitent du soleil et de la beauté
des paysages.
Entouré d'eau depuis maintenant près
de soixante ans déjà, , le château
de Val est devenu l'emblême de cette nouvelle
vie et on vient de loin pour admirer ses hautes tours
jaillies hors du lac et pointant avec élégance
la direction des étoiles.
La vallée avant le barrage
En Mai 2009, dans le cadre du Printemps de Haute-Corrèze,
la maison de l’eau et de la pêche, le centre Trobar,
la ville de Bort les Orgues et le Centre d’Art contemporain
de Meymac se sont associés pour une semaine « Au fil
de l’eau ». Cette manifestation a plongé les amoureux
de la rivière dans l’histoire récente de la vallée
de la Dordogne. Les photos, les extraits sonores et
les images de la vie d’avant n’ont pas intéressé seulement
ceux qui ont connu cette époque. A travers les collectages
et un atlas sonore réalisé par le centre régional
des musiques traditionnelles, les plus jeunes ont
perçu la colossale transformation d’un milieu, en
seulement quelques années. Le danger est de figer
ces images, et de faire de cette vie d’avant un paradis.
Aujourd’hui est différent, simplement. Mais on comprend
qu’une mémoire et une vie au bord de la rivière, bâties
en quelques siècles, ne peuvent être ensevelies en
quelques années, même sous quarante mètres d’eau.
Les fantômes des villages engloutis et des gabariers
hanteront longtemps encore les berges de la rivière.
Voir
le film réalisé par Demain TV pour cette
manifestation
Mais le projet de barrage a bouleversé la
vie de la vallée de Bort. Malgré la
constitution d'un Comité de défense
des habitants de la vallée contre la construction
du barrage, l'opposition au projet resta très
limitée. Depuis 1939 les experts fonciers allaient
de maison en maison et on dit que les offres d'achat
étaient très intéressantes; d'autant
que les propriétaires avaient l'assurance de
pouvoir continuer à exploiter les terres jusqu'à
la mise en eau du barrage. Et cette échéance
semblait à l'époque bien lointaine.
Peu de gens s'inquiétaient vraiment dans cette
vallée ferile, riche et verdoyante qui semblait
immuable. Pierre Floirat, dans on ouvrage "La
Dordogne" (Edition des Monédières)
décrit une vallée "avec des terrains
aux pentes douces couvertes de prairies. Des fermes,
des hameaux et même des villages s'étaient
installés dans les élargissements. Des
châteaux dominaient la vallée. Des routes
descendaient des plateaux et traversaient la rivière".
La vie des dernières années de cette
vallée est racontée avec le talent qu'on
lui connait par René Limouzin dans un roman
remarquable "Les eaux captives" (Editions
La Veytizou).
La vallée en amont du barrage avant le mise
en eau. A gauche, la route et la voie férrée.
Sur la droite, les champs
Port Dieu
Port Dieu, la gare
Le pont de Mialet
Les travaux préparatoires commencent en juin
1942. 300 personnes sont donc employées sur
le chantier ce qui a aussi comme énorme avantage
de les soustraire au travail obligatoire en Allemegne
(STO). Avant le début des travaux proprement
dits, il faut creuser une galerie de 8 mètres
de diamètre pour dériver l'eau de la
rivière et ainsi assécher le chantier.
Le manque de matériel, le manque de moyens,
la boue et les crues de la Dordogne qui emportent
plusieurs fois le chantier sont autant de difficultés
à surmonter. Mais le pire est à venir.
La construction du barrage
Les surprises de la géologie
Alors que l'on croiyait l'assise du barrage
solide, le creusement de cette galerie de
dérivation (rive gauche) révélè une
«.faille» remplie d'argile et de micachiste
broyés. Il faudra donc procéder à de longs
travaux préparatoires, consistant à vérifier
les conditions d'étanchéité de la future retenue.
Ces travaux durèrent trois ans, de 1942 à
1945 mais les ingénieurs n'étaient pourtant
pas au bout de leurs surprises. De nouvelles
difficultés ont nécessité une extrême prudence
des ingénieurs et 1.600 m de sondages, après
un premier èboulement de 5000 m3 en juillet
1947, suivi de mouvements de terrains puis
du détachement d'une nouvelle «écaille» de
80OO m3 et, enfin, d'autres fissures multiples
sur 4.000 m2.
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Les ingénieurs contre-attaquent
Il faut donc consolider l'épaisseur de la
base et celle ci est portée à 80m
contre seulement 47,5 à l'Aigle et 35 au
Chastang. Pour les fondations, on pratiquera 7000
m de trous de forage à la sondeuse rotative
et 10000m de trous au super-marteau; on y injecte
3500 tonnes de ciment. Le volume du barrage passe
ainsi des 400.000 m3 prévus aux 660.000 réalisés.
Malgré ces mesures, la population de Bort
est inquiète
Mais dans les années de l'immédiat
après-guerre où la France est en reconstruction,
on manque de tout. On invente donc une technologie
nouvelle. On va faire venir de la pâte de
laitier des hauts-fourneaux de Lorraine qu'on mélange
à 30% de ciment Portland. Outre l'économie
de ciment, le procédé permet d'économiser
250kg de charbon par tonne de ciment obtenu.
Pour approvisionner le chantier en granulat, on
ouvre une carrière aux Bécassines
qui deviendra par la suite le site d'évacuation
des ordures ménagères.
Le sable est extrait au confluent de la Rhue et
de la Dordogne, près de la Plantade.
Ces matériaux sont ensuite acheminés
par deux lignes de téléphérique
de 3500 mètres de long qui acheminent chacune
200 tonnes à l'heure.
Pourtant cette belle mécanique a été
à l'origune d'événements parfois
tragiques. Ainsi en Janvier 1948, c'est la rupture
d'un blondin (une benne de téléphérique),
entraînant la chute d'un câble et du pylône fixe.
D'autres câbles se rompent en juillet et une benne
de 9 tonnes tombe à 150 m dans le vide. L'année
se termine avec une rupture d'un nouveau câble.
Cette année là, ces accidents ont
provoqué un retard de plus de neuf mois sur
le chantier.
Au final il y aura 23 morts sur le chantier de
Bort.
Le chantier emploie déja 300 travailleurs
entre 1942 et 1946 mais ils seront jusqu'à
1500 en 1949 et 1950. Les célibataires sont
logés à Granges et les familles à
La Plantade. "Il sont heureux dans leurs maisonnettes
accouplées par deux avec un jardinet pour
pourvoir aux besoins en légumes de leur famille.
Et ils ont tous les commerces sur place, une coopérative
multi-services, un coiffeur... Et bien sûr
des écoles: 4 écoles (nb-lire: classes)
maternelles, 4 écoles primaires. A la Plantade
on pratique un peu tous les sports. Il y a aussi
une salle des fêtes avec un cinéma;
des animations sont organisées, des bals..."
Particularité de La Plantade "toutes
les rues sont désignées par des noms
de personnages ayant un rapport avec l'électricité"
( René Limouzin "Les eaux captives"
- Editions La Veytizou).
C'est alors le plus grand chantier de France.
1951
La première fermeture des vannes du barrage
aura lieu le 1er mars 1951. "Dès le
premier jour, l'eau refoulait jusqu'à l'embouchure
du ruisseau le Lys. Après cinq jours, elle
remontait déja au-delà de Thynières;
elle mit vingt jours seulement pour venir lécher
les maisons de Port-Dieu à plus de quatorze
kilomètres du barrage."(Pierre Floirat
"La Dordogne"
Ce n'est pas un barrage à problèmes
Depuis la mise en eau du barrage, aucun incident
grave n'est à déploré mais
1957 est marqué par la rupture de la conduite
forcée de Granges qui amène jusqu'au
barrage de Bort les eaux de la Rhue.
Naturellement la population de Bort les Orgues
sera très marquée par la rupture du
barrage de Malpasset (2 décembre 1959). Jean
Mestre, alors ingénieur à EDF, raconte
que le curé de Bort a écrit un cantique
de circonstance, chanté par les paroissiens
en procession.
Tous les 10 ans le réservoir
du barrage est partiellement vidé afin
de pouvoir procéder aux contrôles
de sécurité. En 1972, cette
vidange sera précédée
d'une exploration effectuée par la
capsule du commandant Cousteau devant la foule
admirative rassemblée sur le barrage
le 29 Mai 1972 (Source "La Dordogne de
Bort à Bergerac" Supplément
au n°90 de Limousin Elevage Mai 1981)
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La dernière vidange (partielle) a eu lieu
à la fin de l'été 2005. Des
murs sont encore là et quelques carcasses
d'arbres sont encore debout, laissant deviner le
tracé de chemins disparus, 52 ans après
la mise en eau.
Une photo exceptionnelle, l'eau emprunte le
tremplin à l'occasion d'essais.
Le barrage est pourvu d'un évacuateur de crue en
forme de tremplin de saut à skis capable de débiter
1 200 m3/s. "Il n'a jamais servi depuis la mise
en eau " signale Georges Chaury patron du GEH Dordogne
... Une batterie de pendules (le principe du fil
à plomb), de piézomètres (qui mesurent la pression
au pied du barrage) et de vinchons (qui restituent
des mouvements microscopiques sur les joints de
la structure) équipe le mastodonte. Rien d'inquiétant
n'a jamais été relevé. " Ce n'est pas un barrage
à problèmes. (Interrogé en 2009 par le journal
Sud Ouest). En plus des vidanges décennales,
des visites approfondies (Effectuées par
EDF) d'une part et des visites de sureté
(sous la responsabilité de la Drire) d'autre
part sont effectuées chaque année.
Mais le pire est prévu. Entré en vigueur le 26
octobre 2007, le plan particulier d'intervention
(PPI) du barrage de Bort-les-Orgues couvre les cinq
départements concernés par le cours aval de la Dordogne.
En cas de rupture complète du barrage , les
grands barrages corréziens en aval - Marèges, L'Aigle,
Chastang, le Sablier à Argentat - seraient à leur
tour emportés par effet domino. Une vague pouvant
atteindre 70 mètres de hauteur s'engouffrerait dans
la vallée encaissée de la Dordogne:257 kilomètres
après Bort-les-Orgues et 14 heures plus tard, un
mur d'eau d'environ 19 mètres de haut entrerait
dans Bergerac
La sécurité repose sur l'anticipation. . "Un
grand barrage tel que celui-ci ne peut céder sans
signe avant-coureur, c'est impossible. Tout le monde
aurait le temps d'être évacué ", rassure Georges
Chaury, le patron du GEH Dordogne. Aussi, un " état
de vigilance renforcée " est-il programmé 24 heures
avant d'atteindre une crue maximale qui risquerait
de faire céder le barrage, puis un "état de préoccupation
sérieuse" 18 heures avant l'échéance et enfin un
" état de péril imminent "
La plage des Aubazines, en face du Château
de Val
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Pour en savoir plus
Repères
Le Barrage de Bort-les-Orgues, sur la Dordogne,
a été mis en service en 1952. Il est haut de 120 m et long,
et large au sommet, de 390 m. Son épaisseur varie de 8 m à
sa crête, jusqu'à 80 m à sa base. Il est fait de 700 000 m3
de béton.
La retenue borde 3 départements, la Correèze,
le Cantal et le Puy de Dôme: Elle est d'une capacité
totale de 477 millions de mètres cubes, pour 21 km de long
et 1.073 hectares.
La puissance totale installée est de 240 MW et la production
annuelle moyenne d'electricité est de 325 Gwh
Les installations du barrage se visitent: se
renseigner à l'office du tourisme.
Loisirs
Pour profiter du lac, deux sites sont à
votre disposition.
Près du château de Val, de nombreuses
activités sont proposées et un petit port de
plaisance est à la disposition des pêcheurs
En savoir
plus
Sur la rive opposée (accès par
la route d'Ussel), la plage des Aubazines
Naviguer sur le lac
Quoi de mieux, pour profiter du lac que de faire
une escursion avec les Vedettes Panoramiques. Différents
circuits sont proposés à des prix modiques qui
vous permettront de découvrir des lieux exceptionnels
inaccessibles par la route. La promenade est commentée
et émaillée de npmbreuses anecdotes.
En
savoir plus
Le château de Val
Seule une étroite langue de terre relie le château
de Val à la rive offrant ainsi au visiteur une impression
unique.
Cette imposante fortreresse est flanquée de
six tours coiffées de toits en poivrière, dont les différentes
couvertures donnent à la toiture de VAL un original chatoiement
de couleurs.
Dans la cour d'honneur, une chapelle gothique
du XVe est dédiée à Saint-Blaise. On pénètre dans le château
par une porte bardée de fer, dont le tympan est orné d'un
bas-relief aux armes fleurdelysées des d'Estaing. Un escalier
en spirale dessert les divers étages par un vestibule, qui,
à l'origine, était une cour intérieure sans toiture. Le premier
étage comprend trois grandes salles dont la décoration (plafonds
et cheminées) date du milieu du XIXe siècle. Le deuxième étage
est réservé, chaque année, aux expositions. On accède ensuite
au chemin de ronde qui offre un splendide panorama sur le
lac. la visite se termine par la charpente et en particulier
celle d'une tour, intéressante oeuvre des compagnons du XVe
siècle.
Le nom de Val vient du latin vallis (vallée).
La région de Val fut habitée par des tribus sédentaires dès
le néolithique. A l'époque gallo-romaine, un riche gaulois
y possédait un large domaine qui avait pratiquement les limites
de la Seigneurie de Val Des vestiges de cette époque restent
scellés dans le mur de soutènement de l'escalier adossé à
la chapelle : deux pierres en grès sculptées. L'une représente
la roue solaire, l'autre les rayons à courbures gammées, symbole
du dieu gaulois Bélénus très vénéré par les Arvernes. A la
fin de l'époque gallo-romaine, le climat dinsécurité obligeant
l'aristocratie à chercher refuge dans des fortifications,
l'éperon schisteux sur lequel est bâti le Château constituait
un emplacement naturel idéal pour l'établissement d'un système
défensif qui, à cette époque, devait se limiter à un fortin
de bois entouré d'une palissade.
Devenu chef-lieu d'une baronnie, appartenant
à la famille de Thynières, VAL fut vendu par Guillaume de
Thynières à Guillot d'Estaing, qui entreprit
la construction du château actuel en 1440, sur les
fondations de l'ancienne forteresse.
La famille d'Estaing en restera propriétaire
pendant deux siècles mais en 1660 Joachim d'Estaing
préfère séjourner à la cour de
Versaille où règnent anne d'Autriche et Mazarin.
Le château de Val est donc vendu et il passera entre
plusieurs mains.
A la Révolution, le château appartient
à M. de Saint Etienne qui sera arrêté
en 1791 mais parvint à s'échapper. Malgré
les scellés, le château sera pillé.
En 1814, c'est un commerçant de Bort
les Orgues, André Lohgueville, qui s'en porte acquéreur.
Mais il entreprend de désosser le château pour
le vendre par morceaux; là une pierre, là une
poutre.
L'édifice ne dût son salut à
l'expulsion forcée de Longueville par un jugement du
1er décembre 1837.
En 1865, Souchard, consul de France à
Boston (nommé par Napoléon III) achète
Val. Il le lègue à sa mort à la petite
fille d'Eugène Rouher, qui fût premier ministre
de Napoléon III et président du parti bonapartiste.
L'heureuse bénéficiaire est la Vicomtesse d'Arcy.
Eugène ROUHER, croqué par
le caricaturiste Daumier
Sa fille Léontine épousera Monsieur
Pierre Hénault qui habite Lanobre et présidera
le comité de défense contre la construction du barrage.
Acheté par EDF, Val fut épargné in extremis
par la montée des eaux du barrage. Mais il fût abandonné puis
racheté en 1953 et restauré par la ville Corrézienne de Bort-les-Orgues
alors qu'Il est situé sur la commune de Lanobre, dans le Cantal.
En 1960, une scène du film Le Capitan
est tournée à Val. Jean Marais grimpe le long
de la plus haute tour en insérant des couteaux dans
les interstices entre les pierres pour rendre la liberté
à Elsa Martinelli (Gisèle d'Angoulème)
Chaque année le château organise dans ses salles
du second étage des expositions consacrées aux œuvres des
plus grands artistes peintres contemporains. En juillet et
Août, " les mercredis du château " programment l'accueil de
plusieurs spectacles.
L'Office de Tourisme de Bort édite une brochure
de 32 pages sur le Château de Val
Le château de Pierrefitte
De l'autre côté du lac se dresse
le château de Pierrefitte qu'on apperçoit depuis
la route d'Ussel à Bort les Orgues.
Malheureusement, on ne peut pas le visiter mais
une très belle page du site de la commune de Sarroux
lui est consacré.
En
savoir plus
Les livres
René Limouzin
Nous sommes en 1939, le romancier nous fait
découvrir Mialet à quelques kilomètres
de Bort en amont sur la Dordogne. Ici, Personne ne croit réellement
à ce projet de barrage qui doit noyer la vallée.
Pourtant, même la guerre ne saura empêcher la
mort de ce village prospère. Autour de l'intrigue,
nous vivons les dernières années de ses habitants
avec l'incrédulité, la colère, la résignation,
le maquis, les collabos et même l'amour... Et nous suivons
les travaux du barrage, les travailleurs étrangers,
l'installation des ouvriers à la Plantade, l'arrivée
du dernier train en gare de Bort etc...
2007 aux Editions
de La Vetiziou
L'ouvrage de référence en la matière.
Ecrit en 1991 il a été réédité
en 2008. Il retrace l'histoire de la Vallée de la Dordogne
et la construction des barrages de Bort à Argentat
avec précision et de nombreux témoignages à
l'appui.
Pour en savoir plus sur les gabariers de la
Dordogne, l'ouvrage deDaniel Borzeix est une référence.
Ce livre est né d'une amitié entre deux hommes,
tous deux instituteurs, l'un voulant connaître et l'autre
voulant raconter pour que ce qu'il avait vécu ne disparaisse
pas tout à fait. On suit Henri Soudeille de sa naissance en
1902 jusqu'à sa retraite en 1960. On y rencontre un enseignant
parfaitement implanté dans son milieu (Spontour) par son métier
mais aussi par de nombreuses activités post et périscolaires.
On y fait connaissance avec ce monde bien particulier qu'était
celui de la Dordogne au temps et à la fin des gabariers et
des pêcheurs, comme au temps de la construction des barrages.
Le bois et les gabares
L'exploitation du bois a toujours été
une activité importante dans la vallée. On fabriquait
alors dans les scieries le merrain (les planches qui servent
à monter les tonneaux) et la carassonne (des piquets
de châtaignier de 1,50 à 2 mètres, destinés aux vignes de
la basse Dordogne et du Bordelais).
Mais à l'époque, on ne connaissait
pas la tronçonneuse et on utilisait des scies à
main, comme celles photographiées ici à la foire
de Condat (Cantal) en 2009.
Autrefois chargés sur des gabares, ces
bois descendaient la Dordogne au plus grand péril des
bateliers.
Contacts
Cette page sur le lac et le barrage de Bort
les Orgues a été mise en ligne le 7/04/2010
Dernière modification le 7/04/2010
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