Agenda de Bort les
Orgues
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Bort
les Orgues
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Bort les Orgues - La chapellerie Mégemont
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1878 L'usine de La Plantade
La fabrique de chapeaux Mègemond frères fut
fondée à Bort au début du XIXè Siècle.
En 1860,la chapellerie ne comptait qu'une trentaine
d'ouvriers mais déja la moitié de la
production est livrée à l'exportation.
Alors que vers 1870, beaucoup de petites chapelleries
du Limousin avaient disparu, Bort avait su conserver
plusieurs usines grâce à la modernisation de
ses méthodes de travail et l'acquisition des
machines récemment inventées.
Ainsi, outre Mégemont, Brun est installé
près des Grand Moulins Argilet à la place de
la Boucherie au Marché et Malet, avenue Victor
Hugo, à la place de la Poste.
Mais le grand homme de la chapellerie à
Bort sera Alfred Mégemond, dit paradoxalement
"le petit Monsieur" à cause de sa taille. Dès
le départ, il opte pour la dimension
industrielle et vers 1878 installe sa manufacture
à la Plantade où la proximité
de la Dordogne assure la fourniture d'énergie
hydraulique indispensable aux machines..
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Le rapprochement vers la gare
Alors que la gare de Bort, vient d'ouvrir en
1882, Mégemond comprend très vite
l'intérêt de s'en rapprocher. C'est
pourquoi dès 1885, lesateliers sont transférés,
d'abord avenue Victor Hugo, dans les bâtiments
en face de la Poste actuele.
Mais en 1892, la chapellerie s'instale à Saint-Jacques.
Ele emploie 300 chapelliers en morte saison,
l'hiver,et 400 en bonne saison. Ele devient
ainsi une des premières chapelleries de France
fabriquant jusqu'à 4000 chapeaux par jour. Vendus
entre 4 et 5 Francs pièce, ils sont expédiés
dans toute la France, dans l'Europe entière,
au Canada et même en Afrique où
les tirailleurs portent la chechia et jusqu'en
Indochine pour les chapeaux coloniaux.
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Plusieurs autres photos sont en ligne sur le
site d'Auguste Hurgon
Voir
les photos
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En 1906,la Maison Mégemond ne compte plus que 234
employés, A cete époque, on ne fabrique par jour plus
que 600 pièces.
Des ouvriers spécialisés de Louhans, Espéraza, Chazeles
sur Lyon viennent alors encadrer la main-d'oeuvre
locale. Mais ces nouvelles conditions de travail vont
vont déboucher sur le conflit de 1911. Déja
depuis 10 ans, deux syndicats défendent les
ouvriers une Caisse de secours mutuel vient en aide
aux malades.
Mais la crise économique de 1929 "la
grande dépression" aura finalement le
dernier mot de la chapellerie à Bort. La Manufacture
Mégemond ferme définitivement ses portes
en 1932
Bort les Orgues - l'usine de confection
La reprise de l'usine Saint Jacques
Dès 1935, l'usine est réinvestie
par une activité de Confection sous le
nom de Mas.
Elle sera reprise par Bidermann, un groupe
de confection de vêtement masculin constitué
dans les années 1960 gérant de nombreuses licences
de moyen et haut de gamme (Kenzo, Yves Saint
Laurent, Daniel Hechter, Courrèges...). Son
siège social était situé à Paris (Rue de Turenne)
et il exploitait de nombreuses usines en France
en plus du site de Bort les Orgues (Valenciennes,
Poix-du-Nord, Hénin-Beaumont, Sainte-Pazanne,
Legé, Déols, Toulouse)
En 1978, l'usine de Bort emploie encore 530
personnes.
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Vers le dépôt de bilan
Pourtant au début des années
90, rien ne va plus.
Au cours du procès Elf de 2003, le pdg
Le Floch-Prigent a indiqué que lui et
Alfred SIRVEN avaient remis à Maurice
Bidermann une somme de 12 millions de Francs
destiné à renflouer l'usine de
Bort, avant les élections législatives
de 1993, alors que Jacques Chirac était
candidat dans la circonscription.
Voir
l'article de Libération
Mais cette somme ne suffit pas à sauver
l'entreprise et de bonnes âmes continuent
de veiller sur l'entreprise. Ainsi d'après
un article de presse publié dans le journal
"Les Échos" du 24 mars 1998 des subventions
du gouvernement avaient été accordées à la Manufacture
corrézienne de vêtements (MCV), qui était placée
en liquidation judiciaire.
De ce fait, la Commission Européenne
s'est intéressée à l'affaire
pour vérifier si cette aide n'avait pas
faussé les clauses de libre concurrence
posées par le traité de Rome.
Analysant le dossier, voici les conclusions
de la Commission Européenne: "MCV
est située à Bort-les-Orgues (Corrèze), dans
une région qui connaît des difficultés économiques
et est donc classée en zone "PAT"(4) à taux
majoré. Selon la France, MCV n'a jamais pu surmonter
ses difficultés financières dues au fait qu'elle
a conservé la fabrication de textiles comme
activité économique principale. Elle n'a jamais
établi de stratégie pour réagir avec souplesse
à la demande du marché et pour améliorer sa
valeur ajoutée grâce à des services spéciaux
comme la mise au point de modèles, le contrôle
de qualité et la rapidité. De plus, ses équipements
industriels étaient anciens et conçus pour des
méthodes de travail dépassées, ce qui a réduit
sa productivité. Selon un article paru dans
"Les Échos" du 24 mars 1998, des aides d'État
d'un montant de 100 millions de francs français
(FRF) (soit 15244902 euros) ont été accordées
pour aider l'entreprise à surmonter ses difficultés
financières. Le 18 décembre 1997, le tribunal
compétent a ouvert la procédure de mise en liquidation
de MCV et a prononcé la liquidation de la société."
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Une offre de reprise a cependant suscité
l'espoir "La société Core Placements SA
a présenté un plan destiné à rétablir la viabilité
économique du site de production de l'ancienne
société MCV. Le 13 juillet 1998, le tribunal
compétent a accepté l'offre de M. Bienaimé,
président de la société Core Placement SA et
agissant au nom de celle-ci, consistant en la
reprise de 110 employés et en l'achat du stock
et du matériel d'exploitation de l'entreprise
pour 100.000 FRF.
Malheureusement, le 21 octobre 1999, la société
Core a été placée en liquidation judiciaire
et a totalement mis fin à ses activités.
L'analyse
de la Commission européenne
Aujourd'hui, les locaux de l'usine désaffectée
ont laissé la place au boulodrôme
et aux Restos du Coeur.
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Bort les Orgues - L'usine à moulinage de la
soie
La filature du Saut de la Saule
"Les usines de la Cascade, implantées sur
la Rhue dès 1856 dévidaient les cocons du bombyx
du mûrier et filaient la soie grège de chine
et du Japon. Autour de 1900, la maison Sénécluze,
qui a ses attaches à Lyon, organise la vie de
l'usine de manière originale. Les trois à
quatre cents ouvrières, filles des campagnes
environnantes, vivent dans un internat dirigé
par des soeurs de la Sainte-Famille et n'en
partent qu'en fin de semaine. Il y a tout sur
place: dortoirs et réfectoires, ouvroir et bibliothèque,
four à pain, basse-cour et jardin potager. Un
curé dessert même la chapelle privée.
Pour accéder à l'usine, un pont
piéton suspendu privé permettaitt aux ouvriers
du Cantal de gagner la filature de soie près
de de la cascade,
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"Les usines de la Cascade, implantées sur
la Rhue dès 1856 dévidaient les cocons du bombyx
du mûrier et filaient la soie grège de chine
et du Japon. Autour de 1900, la maison Sénécluze,
qui a ses attaches à Lyon, organise la vie de
l'usine de manière originale. Les trois à
quatre cents ouvrières, filles des campagnes
environnantes, vivent dans un internat dirigé
par des soeurs de la Sainte-Famille et n'en
partent qu'en fin de semaine. Il y a tout sur
place: dortoirs et réfectoires, ouvroir et bibliothèque,
four à pain, basse-cour et jardin potager. Un
curé dessert même la chapelle privée.
Pour accéder à l'usine, un
pont piéton suspendu privé permettaitt aux
ouvriers du Cantal de gagner la filature de
soie près de de la cascade,
La vue des bâtiments, autour de 1910, atteste
l'importance de cette filature de soie, seule
usine ou presque en Corrèze à transformer une
matière première extérieure au département"
- (Source - La Corrèze, 1900-1920: avec les
cartes postales - Par Lucien Most - 2001 - 178
pages - Editions de Borée)
L'usine emploie 700 ouvrières en 1876,
500 en 1891 et 265 en 1913.
Elle restera en activité jusqu'en 1965.
En 1968, l'usine céda la place au CAT
La Saule
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En
savoir plus sur la page du Saut de la Saule
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La tannerie
La Tannerie de Bort les Orgues ouvre ses portes
en 1888 face à la gare. Elle emploie encore 690 salariés
en 1970 lors de la fusion avec les tanneries d'Annonay et
du Puy pour former le premier groupe français de
tannerie "TANNERIES FRANCAISES RÉUNIES" (T.F.R) qui emploie
en France près de 3000 personnes.
L'entreprise ferme ses portes en 1991.
En 1996, la création du Musée
de la Tannerie et du cuir
Le site
du musée
La maroquinerie
L'usine de maroquinerie "Le Tanneur"
ouvre ses portes en 1932. Reprise en 1997 après un
dépôt de bilan, la marque a spécialisé
les deux usine de Bort dans la fabrication de produits pour
de grandes marques du luxe
Le magasin d'usine de la marque Le Tanneur
propose sacs à main, sacs de ville, bagages et petite maroquinerie
à des prix usine sur la maroquinerie haut et moyen de gamme
à Bort les Orgues dans le Limousin. La marque distribue
aussi la collection Soco.
La Mine
Les mines du bassin de Champagnac Ydes ont
cessé leur activité en 1959
L'histoire de la mine
d'Ydes
Le
musée de la mine de Champagnac
Contact
Cette page sur les manufactures et l'industrie
à Bort les Orgues a été mise en ligne
le 2/03/2010
Dernière modification le 2/03/2010
L'agenda de Carnet de Bort propose un calendrier
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